Selon la Banque nationale, notre économie sera, à la fin de cette année, au niveau d'avant la crise corona. L'économie belge se redresserait plus rapidement que prévu. Ces chiffres sont conformes aux chiffres précédents du Bureau fédéral du Plan. Selon la Secrétaire d'État au Budget, les chiffres sont encourageants mais il faut maintenir les efforts budgétaires et mettre en œuvre des réformes structurelles. La Banque nationale y est également favorable. Si la politique reste inchangée, la dette nationale augmentera à nouveau en 2023. 

Après les prévisions positives du Bureau fédéral du Plan la semaine dernière, la Banque nationale a également publié des prévisions montrant que l'économie belge se redresse plus rapidement et plus vigoureusement que prévu. Selon la Secrétaire d'État au Budget Eva De Bleeker, les chiffres de la Banque nationale confirment la tendance que le Bureau fédéral du Plan a également dégagée. Mme. De Bleeker estime que les perspectives sont encourageantes.  

Les perspectives de la Banque nationale constituent également une bonne nouvelle pour le déficit budgétaire. Le programme de stabilité que le gouvernement a soumis à la Commission européenne en avril, s’est basé sur un déficit budgétaire de -7,7% du PIB pour 2021 et de -4,5% en 2022. La Banque nationale table désormais sur un déficit budgétaire de -6,8% du PIB en 2021 et de -4,0% en 2022.   

De Bleeker fait également un commentaire important à ce sujet. Dans ses calculs, la Banque nationale ne tient compte que des efforts déjà décidés par le gouvernement, et non de ceux qui ont été convenus dans l'accord du gouvernement et le programme de stabilité mais qui n'ont pas encore été décidés ou mis en œuvre. Cela signifie que, si le programme de stabilité est mis en œuvre, le déficit budgétaire pourrait être réduit davantage.  

Selon la Banque nationale de Belgique et De Bleeker, cela sera nécessaire car, outre la reprise rapide de l'économie, un déficit budgétaire de -6,8 % du PIB et de -4 % du PIB reste élevé. Les chiffres de la Banque nationale montrent également que si la politique reste inchangée, le déficit pourrait atteindre 4,5% du PIB en 2023. Cela se reflète également dans la dette nationale, qui augmentera à nouveau en 2023.   

La Banque nationale appelle donc à un assainissement budgétaire et à des réformes structurelles supplémentaires, ce à quoi De Bleeker souscrit pleinement.  

La Secrétaire d'Etat De Bleeker déclare : "Ces chiffres sont encourageants. La reprise économique sera nécessaire pour nous sortir de ces mauvaises circonstances budgétaires. Nous ne devons pas penser que notre déficit budgétaire va disparaître de lui-même. Notre pays était déjà en déficit structurel avant la corona. Nous ne pourrons le combler que par des mesures structurelles. Cela signifie : respecter notre trajectoire budgétaire et mettre en œuvre les réformes prévues dans l'accord du gouvernement."